Elevé en liberté dans les Pyrénées centrales, le porc noir de Bigorre AOP est une race noble ancestrale que des passionnés ont sauvé de la disparition. Il bénéficie d’une alimentation naturelle et d’une activité physique régulière, secrets de sa viande persillée et de son goût unique.
Ce qu'il faut savoir
Robe noire luisante, oreilles horizontales… le porc noir de Bigorre est caractéristique et surtout endémique des Pyrénées centrales. Menacé de disparition dans les années 80 car jugé trop gras et trop peu productif pour l’élevage intensif, il doit sa renaissance à un groupement d’éleveurs, d’artisans charcutiers et de salaisonniers, soucieux de le conserver dans son environnement et de préserver un élevage et des savoir-faire ancestraux. En effet, l’existence du porc noir de Bigorre est avérée depuis l’époque gallo-romaine.
Elevé en liberté dans son territoire d’origine, il bénéficie d’une alimentation saine, basée sur les ressources naturelles à sa disposition : l’herbe des pâtures, complétée de céréales (sans OGM) et de fruits locaux et de saison (châtaignes glands, pommes, nèfles…). Ce régime, couplé à une activité régulière, produit une viande d’exception, plus rouge, plus persillée que le porc classique et riche en anti-oxydants.
L’AOP Porc noir de Bigorre garantit des bêtes nées, engraissées et abattues (à 12 mois minimum) au sein d’une zone composée des Hautes-Pyrénées, quelques communes des Pyrénées-Atlantiques, une partie du Gers et de la Haute-Garonne.
Nutrition et bienfaits
Riche en anti-oxydants, la viande de porc noir de Bigorre AOP est riche en « bons gras », l’acide oléique (comme l’huile d’olive) et l’acide linoléique, qui jouent un rôle protecteur contre les maladies cardio-vasculaire et le cholestérol.
Note de la rédaction
Accorder avec
Vin blanc : côtes de Gascogne, Jurançon sec et Pacherenc-du-vic-bihl
Vin rouge : côtes de bergerac et côtes de duras